samedi 19 mai 2012

Pendant ce temps là, chez les éditeurs

Voilà, j'ai envoyé mon manuscrit.

Que se passe-t-il à présent. Premièrement, les éditeurs l'ont reçu. 
Mon manuscrit a alors été déporté du service courrier au service manuscrit sectorisé "roman jeunesse"
Là, un homme, sans doute un peu bossu, usé par des années de labeur l'a empilé avec une dizaine d'autres reçus plus tôt dans la journée. Votre travail de plusieurs années ressemblera à une masse imprimé, et que dire du numérique, c'est à peine s'ils existent. Le même homme va alors feuilleté les cinq première pages (voir le titre) et  fait un premier tri. Deux piles : la première avec 80 % des manuscrits envoyés pour qui le chemin s'arrête là. Ils iront alors rejoindre la tonne de lettre pré-écrite et les réponses de type : Mademoiselle / Monsieur,
Votre manuscrit, (nom du manuscrit) ne correspond pas à notre ligne éditoriale... etc"

Vient ensuite la seconde pile, les 20% (et je suis large c'est plutôt 10% 15%) pour ceux-ci, une vraie lecture est possible, c'est à dire que des lecteurs (le pluriel est peut-être abusé) liront ces livres, ou au moins une partie. S'ils les estiment intéressants, ils les enverrons au comité de lecture ou à l'éditeur qui décideront si oui ou non, après discussion plutôt non. Attention, le métier de lecteur n'existe pas, c'est à dire que se sont soit des stagiaires, soit des éditeurs ou des personnes qui travaillent en plus dans l'éditions. Il est possible que ces 20% reçoivent une réponse plus détaillée mais pas forcément. Ce qui est certain c'est que moins de 1% de ces 20% sera effectivement édité.

Gallimard fonctionne différemment des autres éditions, avec un comité de lecture très réputé, ce qui explique qu'il soit impossible (ou presque) de se faire éditer chez eux mais que tout le monde en rêve.

Quelques rappels :

http://www.paperblog.fr/823917/a-quel-editeur-envoyer-son-manuscrit/

http://www.paperblog.fr/804092/comment-envoyer-son-manuscrit-agrave-un-eacutediteur/

Donc ce qui arrive à mon livre, pour l'instant, lui aussi attends comme moi, et une attente bien plus douloureuse.

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