mercredi 11 avril 2012

Comment, je l'habille ?


                Le formatage du manuscrit :
Certains d’entre-vous vont être frustrés par mes indications. Toutefois, vous devez séduire un lecteur particulier. Un lecteur qui doit donner une image à votre livre. Ainsi, ne prenez pas le risque de lui donner une image qui ne lui conviendrait pas. Toutes les maisons ont des consignes propres : allez voir sur leur site.
  • ·         Ce n’est pas un manuscrit mais un tapuscrit, si vous l’avez écrit à la main, il est temps de le taper...
  • ·         Pas d’illustrations, pas de carte, pas de première de couverture même si vous êtes un dieu en art graphique. (sauf album ou BD)
  • ·         Sur recto A4 (ne jamais faire de recto-verso)
  • ·         Dans une police neutre : Time ou Arial,  à une taille comprise entre 12 et 14. On ne fait pas d’extravagances parce que le Ar decode c’est stylé !
  • ·         On met un interligne de 1.5. Attention certaines maisons d’édition demandent des feuillets, (1500 caractères, 25 lignes par page). Pour faire des feuillets, vous prenez un interligne de 1.5, du Time 12, et des marges de 2.5 et 2.  Ragiot, par exemple demande un interligne de 2.
  • ·         On met des numéros de pages en pieds ou en entête de pages.
  • ·         On ajoute en entête : Nom de l’auteur et de l’œuvre, (voir votre mail ou contact)
  • ·  Sur la première page du manuscrit, sous le titre : on met ses coordonnées : adresse/téléphone/mail.
  • ·         Les chapitres sont sur de nouvelles pages.
  • ·         On relie le tout. Avec pince, ou on va chez le relieur.
Le coût d’une telle tenue :
Pour un manuscrit de 350 pages à côté de chez moi, ça revient à 4 euros la reliure. C’est à dire pour 10 manuscrits, comptez 40 euros. Si vous ne pouvez pas l’imprimer chez vous, compter pour 350 pages environs 70 euros, puis à photocopier, environs 200 euros (en dix exemplaires). Ajoutez à ça, les frais de transport : 350 pages, c’est plus d’un kg. Il faut compter près de 5 euros par envoi, en comptant l’enveloppe, ça fait donc 150 euros en plus. Les envoyer par courrier recommandé n’est pas nécessaire, sauf si vous tenez à être certain de l’arrivée de votre envoi. Cela ne vous protège pas plus, surtout certains éditeurs les refuse en recommandé alors vérifiez bien les infos sur leur site.
Pour économiser, j’ai imprimé au travail de mon papa (on n'a pas tous les moyens de faire ça) et comme je suis à Paris, je vais faire le tour des maisons d’éditions et les déposer directement.
Heureusement, il existe des maisons d’éditions qui acceptent les envois par mail, ce qui soulage un peu la forêt amazonienne. Mais attention pas toutes. Je ferais un sujet pour répertorier, celles que j’ai trouvées en jeunesse. N’hésitez pas à faire partager, celles que vous connaissez.
Des petits trucs et astuces:
Pour corriger votre manuscrit d’une faute récurrente :
2/ Sélectionner le symbole en cliquant sur la touche gauche de votre souris
3/ Appuyer sur les touches du clavier:  CRTL+F  en même temps

5/Cliquer sur remplacer. Le mot à changer est dans la case : Rechercher. Placer la bonne orthographe voulue dans la case : Remplacer par. (Ouvrir plus >>, et cochez case (respecte la majuscule) et mot entier (ne remplace que ce mot, et pas le mot contenu dans un autre : écrire et pas réécrire)

6/ Appuyer sur la touche : Remplacer. Puis si une nouvelle fenêtre s’ouvre et vous demande si vous voulez tout remplacer, à vous de voir.
Ps : permet aussi de remplacer les doubles espaces par un espace.
Pour écrire en majuscule des lettres inhabituelles :
Á : s’écrit en cliquant sur ALT (de droite) + 181
É Alt+ 0201; E accent aigu majuscule
À Alt+ 0192; A accent grave majuscule
Ç Alt+ 0199 ; C cédilles majuscule

 http://www.toutimages.com/codes_caracteres.htm

Quand est-ce que je l'envoie ?


                N’envoyer votre manuscrit que lorsqu’il est fini. Je le rappelle les éditeurs sont des vendeurs et vous êtes leur fournisseur de produit. Personne ne demande à son vendeur de finir pour lui un produit manufacturé.
                Cela signifie que l’on envoie un manuscrit complet à une édition et pas un synopsis ou les cinq premiers chapitres. Cela signifie encore que l’on soigne l’orthographe (je sais ce que c’est, je suis dysorthographique et je fais beaucoup de fautes) et qu’on le travaille jusqu’à en être parfaitement satisfait.*

                 Comment sait-on qu’un manuscrit est fini ?
                Un manuscrit est fini, lorsqu’en le lisant, on se dit qu’il réussirait à convaincre même une personne qui nous déteste. C’est à dire que le livre nous dépasse. 
Selon-moi, un manuscrit s’écrit à plusieurs. Je m’explique : il vous faut trouver un lecteur non conciliant qui vous dira lorsque ça ne va pas. Il vous en faut même plusieurs et des sévères. Des personnes qui n’hésiteront pas à vous dire : c’est nul, recommence. En écriture, on ne progresse que grâce à ses lecteurs. Mais, il vous en faut aussi des conciliants, qui vous encouragent et vous soutiennent, car c’est long et parfois éprouvant d’écrire un livre.
 Enfin, si vous avez des problèmes d’orthographe comme moi, il vous faut un correcteur. Passer le texte avec un correcteur informatique est très insuffisant, ayez un relecteur et soyez vigilant. Les éditeurs vous liront, s’il y a quelques fautes dans l’ensemble du livre, cela ira. Mais, ils seront sans pitié si les fautes bloquent leur lecture, et c’est leur droit.
J’ai lu un conseil d‘éditeur qui demande au jeune écrivain de laisser poser un an leur manuscrit avant de l’envoyer. Cela permet de prendre du recul et de corriger des imperfections. Si vous êtes capables de le faire, tant mieux.Toutefois dans mon cas, ce n’est pas envisageable. Si je ne sors pas du travail de ce livre, je ne pourrais pas m’arrêter, il faut qu'il soit publié c'est la seule fin possible même si ça veut dire s'auto-publier par Amazone.
*Pour les perfectionnistes qui restent bloqués sur une phrase cinq mois : passez à la phrase suivante et arrêtez de vous torturer.

Les statistiques de la mort qui tue

Les statistiques de la mort me remettent toujours à ma place, c'est pour cela qu'il faut apprendre à les aimer malgré tout  :

En gros, 1 livre sur 6000 envoyés par la poste est édité.


Les éditeurs reçoivent entre 100 et 8000 manuscrits par an (la palme allant à Gallimard), la moyenne avoisinant 1300 manuscrits annuels.

Pour Gallimard, cela fait environ 1 manuscrits toutes les 12 minutes (ils ne sont pas ouverts toute la journée)

Il y a entre 70 à 99.97% des manuscrits envoyés par la poste qui ne sont pas édités.
C'est à dire, dans les grandes maisons : 1 sur 1000
                   dans les moyennes maisons : 1 à 2 sur 1000
                   dans les petites maisons : 1 sur 100

Le travail d'un éditeur c'est quoi ?


 La haine entre écrivains et éditeurs vient à la fois d’une frustration des auteurs et d’une incompréhension du métier d’éditeur.
             Les éditeurs ne sont pas des mécènes entretenant le pauvre écrivain dans sa tour. L’éditeur est le type qui vend des livres. Je ne l’avais pas compris avant d’aller au salon du livre pour repérer les éditeurs. Je l’ai compris en rencontrant des attachés de presse : rencontre qui est aussi agréable qu’un lavement.  
             L’éditeur n’est pas un dieu, ni un gentil, son but c’est de vendre un produit. Mais attention, cela ne signifie pas qu’il vend n’importe quoi.  Au contraire la plupart des maisons d’éditions cherche à vendre des « bons produits ». Si vous le voyez comme un vendeur, alors vous comprendrez mieux son travail et pourquoi votre livre (ou le mien, on verra) n’est pas édité.
              L’éditeur est aussi un lecteur, ne le méprisez pas. Surtout que c’est un bon lecteur, il n’a pas choisi ce métier parce qu’il déteste la littérature, au contraire. Il peut l’avoir oublié avec le temps mais je pense qu’il ne lui faut pas grand chose pour rallumer l’étincelle en son cœur.
             Ensuite l’édition est une industrie : le but n’est pas seulement de vous éditer vous, mais encore d’en éditer d’autre. Alors certes, vous faites tout le travail mais vous ne récoltez que les miettes et ils s’en mettent plein les poches. Mais, je rappelle que votre livre, vous l’avez écrit tout seul, malgré vous et bénévolement. Alors que pour eux éditer est un gagne-pain, qu’ils sont plusieurs personnes à nourrir et que les bénéfices qu’ils font avec un livre leur permettent d’en éditer un nouveau et de prendre plus de risque, en éditant notamment des nouveaux écrivains.

Ecrire un roman


Dans un monde ou l’industrie du livre publie  plusieurs dizaines de millier de livres par an : http://www.dgmic.culture.gouv.fr/article.php3?id_article=1724 , il faut savoir où est sa place.  Dans ces milliers de livres, retirez les livres spécialisés (livres de recette/guides/livres d’histoire/manuels scolaire...) et vous compterez plus qu’une grosse dizaine de millier romans, peu de nouvelles, peu de poésie, et peu de théâtre. Oui, le roman est en vogue depuis la fin du XIXème siècle... On kiffe le roman.
Pourtant, il faut rappeler ce qu’est le roman à son origine. C’est un livre écrit en langue romane, c’est à dire qui n’est pas rédigé en latin. Aristote ne considère pas le roman comme un genre de l’art littéraire. L’épopée, étant selon lui, le genre le plus remarquable,  la poésie ensuite, la tragédie et la comédie enfin. Chrétien de Troyes notre premier romancier français, n’écrivait que pour amuser et distraire : Raconter une histoire.
La vogue du roman comme genre littéraire  est toute récente, on remercie Balzac, Flaubert, Zola et Stendhal d’en avoir fait les belles lettres. On applaudit Céline et Proust d’avoir développé un style plus proche de la poésie que du roman dans leurs ouvrages et d’avoir fait du roman un genre littéraire par excellence !

En faisant mes recherches, en parcourant les sites, en parlant avec d’autres auteurs une réflexion est souvent revenue :  "En même temps, quand on voit que Mussot, Amélie Nothomb ou Lévi, Stephenie Meyer vendent des milliers de livres, on peut dire que les lecteurs lisent n’importent quoi et que les éditeurs ne s’intéressent pas à la littérature!"
Oui mais NON ! Tous ces auteurs racontent des histoires, ils vendent à des lecteurs qui cherchent à se distraire. Le style, peut être médiocre, voir mauvais, l’histoire peut-être mal ficelée, bref, le livre peut n’avoir aucun intérêt littéraire mais être une bonne distraction. C’est pour cela que ces livres sont édités, et c’est pour ça qu’ils se vendent : ils fonctionnent dans le rôle primaire du livre : raconter une histoire et distraire. 
Alors si vous comptez vous faire éditer, rien ne sert de mépriser ces auteurs. Vous avez le droit de ne pas les apprécier car vous êtes des lecteurs mais vous agacer parce qu’ils sont édités est étrange. Au contraire, interrogez vous sur pourquoi ça marche.
Par pitié, ne méprisez ni les lecteurs, ni l’humanité. Que des livres se vendent aussi bien est un fait remarquable ! Que la littérature se partage dans un monde où la télé et internet existent est incroyable ! Avec un ami écrivain, on en parlait et il me disait  : "On écrit pour la pouffiasse dans le RER." Soit, on écrit pour la pouf dans le RER mais ne vous inquiétez pas, on écrit aussi pour les prof de lettres et les intellectuels dans leur bibliothèque. Personnellement j'écris pour que la pouffiasse dans le RER rate sa station, et si cela ne change pas le monde, je ne sais pas ce qu'il vous faut.
Enfin ne vous alarmez pas pour ces auteurs là, ils n’entreront pas dans le panthéon des écrivains car ils n’ont rien apporté de nouveau et de riche à la littérature.
Si vous êtes un écrivain qui ne recherche que le style et à changer la littérature, sachez que vous n’êtes pas les préférés des éditions. Je m’explique : il me parait difficile de faire du nouveau roman aujourd’hui. Si vous n’avez pas d’objet et de sujet, si vous ne faites qu’exercer un style, vos seuls lecteurs sont des académiciens poussiéreux et des professeurs de lettres... Toutefois, vous avez la possibilité grâce à du travail et à de la persévérance de rentrer dans la troisième catégorie...
Enfin, si vous appartenez aux génies de ce siècle : Vous serez édité. En effet, je ne crois pas aux écrivains maudits. Certes Proust s’est auto-édité avant d’avoir le prix Goncourt, certes J.k Tool s’est suicidé après des refus dans des maisons d’édition. Mais, ces écrivains sont lus et malgré tout, y compris leur mort : ils ont été édités. N’oublions pas Charles Bukowski, qui envoya des dizaines de nouvelles avant d’être publié.  Kafka a été publié post mortem par l’un de ses amis alors qu’il voulait brûler son œuvre. C’est exactement pour cela que je ne crois pas aux écrivains maudits, si vous avez ce talent, d’autres personnes se battront pour que vous soyez lus. Votre œuvre vous dépasse.
A présent, que vous savez pourquoi vous écrivez, je vais parler de ce qui nous intéresse : les éditeurs. Dans le libellé : éditeur prends moi.


J'ai tellement envie de me faire éditer

Maintenant que vous avez écrit votre roman. Il faut savoir si vous avez envie de le publier et pourquoi ?
En effet, sachez que les éditeurs sont peu (voir pas du tout) intéressés par des histoires sur votre vie. De même moi qui ne vous connais pas, je me moque complètement de comment vous avez vaincu votre cancer, comment vous avez couché avec tout votre bahut... c’est sympa d’en discuter avec un verre de rosé, mais ça n’a aucun intérêt à être lu. Votre vie ne passionne personne. En revanche : Comment un personnage imaginaire a vaincu son cancer m’intéresse. Rien ne vous empêche de vous servir de votre propre expérience : il faut partir de soi, pour aller vers l’universel.
N’écrivez pas un roman pour être aimé : pour ça, vivait. On ne peut pas écrire pour être célèbre ou pour devenir riche. Ce n’est pas un art rentable. Ceux qui sont édités son peu nombreux et ceux qui peuvent en vivre sont presque aussi nombreux que les personnes atteintes de  ribose-5-phosphate isomerase. On écrit un roman parce qu’on n’a pas le choix.
Toutefois, un écrivain est un maître de l’illusion. Je crois que l’on ne peut pas passer des années sur un travail gratuit sans rêver à devenir célèbre ou d'acheter une maison au bord de la mer grâce à notre talent. Et on se voit déjà remerciant pour ce prix Nobel ou ce Pulitzer si mérité.
Alors, il faut se demander, avant même de commencer à écrire, quel genre d’écrivain on veut être ? Pulitzer, best-seller, ou les deux. Parce qu’il n’existe que trois buts possibles pour devenir un écrivain qui mérite d’être édité.
 Le premier, le plus primaire : raconter une histoire. Le second, le plus complexe : transformer la littérature, marquer son territoire dans cet art, et rester dans le panthéon des grands auteurs. Enfin, la troisième catégorie qui est réservée à une dizaine d’auteurs tous pays confondus par siècle : faire les deux.
 Si vous écrivez pour votre plaisir, pour être aimé, pour raconter votre vie, épargnez-vous l’édition car il y a des « artistes » qui ont vraiment quelque chose à dire. Vous pouvez-vous auto-publier, ou utiliser un blog, un site. N’utilisez même pas l'auto-édition numérique(Amazone etc.), cela permettra, un jour, que des jeunes écrivains éditent d'eux même des livres de qualité sans être pollués par des auteurs qui ne désirent même pas être lus. Écrivez pour votre plaisir et prenez votre pied !

J'ai toujours voulu écrire...


Souvent lorsque je dis que j’écris, et en particulier que j’ai écris un roman, des personnes me regardent les yeux humides d’admiration et me disent : « Moi aussi, je rêve d’écrire ». Puis dans un réflexe égo-centré me raconte toutes les idées de livres qu’ils ont dans la tête.
          À ces gens-là, je réponds toujours : « écris ». En effet, c’est un art qui demande très peu de moyens : un ordinateur et/ou une feuille et un stylo. C’est moins cher qu’aller au ciné et aussi amusant si on a un goût pour ça.  Surtout que l’on n'a qu’une vie alors autant l’utiliser pour faire ce qu’on aime.
            Toutefois, je complète souvent (toujours) cette affirmation par la  chose suivante : aussi brillante que soit ton idée de roman, entraine-toi d’abord. En effet, je ne vois pas comment David aurait put peindre  le sacre de Napoléon,  sans apprendre à gérer la perspective.
          Beaucoup d’écrivains conseillent de lire. Je mettrais un petit bémol à ce conseil : en effet, j’ai souvent entendu des personnes parler chinois, je ne sais pas pour autant le parler. Mon conseil (qui vaut ce qu'il vaut) c’est pratiquer.  Écrire de tout : des poèmes, du théâtre, des nouvelles. Pour moi, l’exercice de la nouvelle a été plus formateur que celui du roman. La nouvelle m’a donné le goût de l’écriture, le roman celui du travail de l’écriture.  Exerce-toi en permanence, si tu manques d’inspiration, fait des pastiches : meilleur exercice de l’univers.
          Je n’ai fait qu’un seul atelier d’écriture dans ma vie et ce fut une expérience très positive. Toutefois, j’ai des échos autour de moi très différents sur ce sujet.
Je pense que tout le monde peut écrire, mais je pense que peu de personnes peuvent devenir écrivains et cela à cause d’un seul élément : la persévérance.
Écrire un livre m’a demandé plus de deux ans de travail, j’y ai passé environs 2 à 4 heures par jour, je n’ai fait que ça. Je n’ai mis que six mois à l’écrire, six mois de bonheur à le rédiger. Si je n’avais pas voulu être lue cela aurait été suffisant, je me serais amusé, mes potes auraient pu lire mon histoire, j’aurais « écris un livre ». Écrire n’est pas le plus dur, c’est le travail autour qui demande de la persévérance et qui est indispensable pour que je le fasse lire à ma cousine, à l’amie de ma cousine, à un inconnu et à ma pire ennemie sans honte et en étant certaine de les convaincre.

De quoi, on va parler...

 
Vous l’aurez compris, j’ai écris un livre et pas n’importe lequel un livre super bien. Du coup, j’ai décidé de tenter ma chance auprès des éditions. Cela n’est pas une petite affaire, et pour arriver à transformer mon idée en « manuscrit », il m’a fallu DES années de travail. Ce blog a donc plusieurs vocations :
La première est de rassembler toutes les informations que j’ai pu glaner sur le thème : Comment se faire éditer ? Que faire et ne pas faire ? En cela, il s’adresse à tous les écrivains qui sont dans ma situation.
La seconde vocation de ce blog est de parler de mon expérience personnelle à titre d’exemple, d’échanger sur le travail d’écrivain, de rassembler une communauté.
La troisième a  un but promotionnel, en effet, si les maisons d’édition me refusent, j’entreprendrai une nouvelle « aventure », en m’autoéditant numériquement.  Le site proposera alors de suivre cette entreprise.