mercredi 5 décembre 2012

Concours Gallimard (3)

Je pense que ce sera le dernier papier que j'écrirais sur le sujet.
J'ai jeté un coup d’œil à deux des œuvres et lu les trente premières pages. N'oubliez pas qu'il s'agit là d'une critique d'écrivaine frustrée. Toutefois, je suis aussi en master pour devenir institutrice, avec une spécialisation en littérature jeunesse, et je possède une licence de lettre ainsi qu'un remarquable mémoire sur les contes. Je dis ça hein...

Fabrice Émont

Vous pouvez les lire sur internet. Je n'ai pas accroché à : "dis-moi qu'il y a un ouragan". L'histoire est à la fois très classique et à la fois très moderne, mais je n'accroche pas du tout mais alors pas du tout à la plume. Je déteste que l'on dépeigne des adolescent comme des fans de loup-garou et des stéréotype... l’héroïne a son lagage qui n'est pas celui d'une ado, qui est celui d'un adulte qui a une vision d'ado et qui parle à des ados, alors cela marche peut-être très bien pour le public visé mais typiquement pour moi adulte, j'ai beaucoup de mal. Ainsi ce n'est pas un vrai reproche, tant mieux si ça plait à un public visé et pas à un autre. Du coup, je vais arrêter ma lecture là.

Pour le roman nommé la passe-miroir, pour commencer, je n'aime pas le titre. Ainsi, j'y suis allé à reculons. Toutefois, je fus à l'inverse agréablement surprise par le style, on plonge vite dans l'histoire; l'idée de lancement étant assez classique mais toujours aussi efficace : celle d'un mariage forcé entre deux inconnus aux supers pouvoirs vivant dans des mondes parallèles et n'ayant à priori rien en commun. Dans les trente première chose on attend qu'une chose : rencontrer le fiancé. Toutefois, l'héroine pour l'instant ne me plait pas du tout : son principe : une intelloq ui n'exprime rien et garde tout ses sentiments pour elle. 
Du coup en quelque page, on a une dizaine de fois la description de sa non expression et le bouleversement sentimentale qui lui arrive à l'intérieur. 

Le début de ses deux ouvrages a une qualité commune que cela plaise ou non, il faut reconnaître un style propre et une régularité. Il n'y a pas de pages faibles et cela me force à admettre humblement ma défaite et à repasser un coup sur mon propre ouvrage...

Pour terminer, j'aime beaucoup la mise en page de gallimard, mais quel dommage que sur mon ordi cela ne marche pas bien ! quel galère.


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